La zone atlantique sud (Laâyoune-Lagouira) couvrant la région du Sahara est caractérisée par la diversité des espèces halieutiques dont la composition et l’abondance sont conditionnées en grande partie par les facteurs hydro-climatiques qui règnent sur la côte ouest africaine.
Le montant de ces investissements s’élève à environ 4 milliards de dirhams, sans compter l’effort du Royaume du Maroc dans le domaine portuaire.
Ces investissements ont permis :
- la constitution d’une flotte de pêche qui compte à ce jour 190 navires en plus de 5.866 barques pour la pêche artisanale,
- le développement d’une pêcherie artisanale poulpière dynamique et performante assurant l’approvisionnement d’une industrie locale de congélation complètement mise à niveau,
- l’initiation d’une pêcherie de petits pélagiques qui connaîtra son véritable démarrage avec la mise en œuvre du plan de développement spécifique, en cours d’adoption,
- la mise en place d’un potentiel industriel de valorisation des produits de la pêche d’environ 130 unités, soit 30% de l’effectif total au niveau national,
- la construction de deux établissements de formation à Dakhla et à Laâyoune,
- l’équipement des ports de pêche en moyens de sauvetage de vies humaines en mer et des antennes médicales,
- la construction de points de débarquement aménagés pour l’encadrement des marins pêcheurs artisanaux et l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail,
- la mise en place d’infrastructures et d’équipements de commercialisation.
La richesse dégagée de l’exploitation des ressources halieutiques abritées dans les eaux de la région du Sahara, comprise entre Laâyoune et Lagouira, représente plus de 60% de l’ensemble de l’activité de la pêche nationale en volume et 57% en valeur.
Cette production provient principalement des apports de la pêcherie pélagique côtière et moderne et des pêcheries démersales pratiquées par les segments artisanal, côtier et hauturier sans compter pour autant les ressources littorales de cette région dont l’exploitation reste encore au stade de démarrage.Aussi, le lancement de l’exploitation des ressources de petits pélagiques du stock C a occasionné l’entrée en activité d’une flotte composée de senneurs type RSW et chalutiers pélagiques congélateurs qui opèrent dans le cadre de la reconversion des usines de congélation de poulpe vers le petit pélagique.
Situation du secteur au moment du retour de la région du Sahara à la mère patrie
Celle-ci est caractérisée par l’abondance et la diversité des ressources halieutiques peuplant ces espaces maritimes. Les ressources des petits pélagiques constituent la principale composante exploitable de la biomasse globale au niveau de cette zone.
Cependant, et malgré cette richesse halieutique, aucune exploitation n’était engagée dans cette région à l’exception d’une flotte pirate étrangère qui opérait en dehors de tout cadre réglementaire.
Cette zone était également caractérisée par l’absence quasi-totale de toute infrastructure et superstructure de nature à favoriser l’exploitation de ce patrimoine halieutique dans des conditions convenables.
Réalisations dans le secteur
- Flotte de pêche :
La flotte de pêche immatriculée dans les ports de la région du Sahara est composée comme suit :
- Pêche hauturière : 17 navires;
- Pêche côtière : 173 unités ;
- Pêche artisanale : 5.866 canots.
L’investissement global estimé injecté dans la flotte de pêche immatriculée dans la zone depuis 1977 s’élève à 1.445 millions Dh, réparti comme suit :
- Flotte hauturière : 510 millions Dh
- Flotte côtière : 700 millions Dh
- Flotte artisanale : 235 millions Dh
- Infrastructures de débarquement
. Ports de débarquement
. Infrastructures d’accueil de la flotte artisanale (Villages de pêcheurs et points de débarquement aménagés)
Ce programme d'envergure, offre l'opportunité de poser les jalons d'une politique d'aménagement du littoral, basée sur l'implantation de nouveaux micro-pôles de développement régional permettant d’améliorer les conditions socio-économiques des marins pêcheurs.
- Amégriou et Tarouma dans la province de Laâyoune;
- Sidi El Ghazi et Lekraa dans la province de Boujdour;
- N'tirift et Labouirda dans la province de Oued Eddahab;
- Lamhiriz dans la province d'Aousserd ;
- Aftisset (Cap 7) relevant de la province de Boujdour;
- Ain baida, Imoutlane et Lassarga relevant de la province de Oued Eddahab.
- Industries de la pêche
En effet, compte tenu de l’absence d’établissements industriels sur place, les armateurs de la flotte de pêche côtière n’avaient d’autres alternatives que de livrer leurs prises aux usines du Nord (Agadir, Safi et Essaouira).
Devant cette situation, des facilités et encouragements notamment fonciers et fiscaux ont été accordés aux opérateurs pour les inciter à investir dans une industrie de valorisation. Grâce à ce climat favorable, le secteur des pêches maritimes a enregistré des investissements à terre en matière de valorisation et de transformation des produits de la pêche.
Dans une première phase, ce sont les usines de fabrication de farine et huile de poisson qui ont vu le jour à Laâyoune (9 unités pour un investissement de plus de 63 millions de Dh), suivies d’unités de congélation de poulpe respectivement à Dakhla et Laâyoune.
C’est grâce au développement de la pêche aux céphalopodes effectuée essentiellement par une pêcherie poulpière dynamique que l'industrie de congélation a connu un développement progressif mais soutenu à partir de 1994 à Dakhla puis à partir de 1998 à Laâyoune.
C'est ainsi que le nombre d'unités de congélation est passé à Dakhla de 4 en 1994 à 84 en 2006, faisant de l'activité de congélation l’une des principales richesses de cette région. A Laâyoune, l’activité de congélation s'est développée tardivement, à partir de 1998, suivant une tendance aussi forte qu'à Dakhla puisque le nombre d'unités agréées est passé de 5 à 30 entre 1998 et 2006.
Le détail des investissements de valorisation et de transformation des produits de la mer par année et par port figure plus loin.
- Infrastructures de commercialisation :
Aussi, 3 halles au poisson ont été construites au niveau des ports de pêche de Laâyoune, Boujdour et Dakhla ainsi que des noyaux commerciaux au niveau des sites de pêche artisanale de Agti el Ghazi et Lakraa (province de Boujdour), N’Tireft, Lassarga et Labouirda (province de Oued Eddahab), Lamhiriz (province d’Aousserd).
Préservation et exploitation de la ressource
- Gestion et développement des pêcheries
. Développement de la pêcherie céphalopodière
Cependant, le repli de la flotte a été amorcé en 1986 et achevé en 1992, grâce à l’entrée en service de nouveaux ports dans la région et la simplification des modalités administratives et de change.
Par ailleurs, la pêche artisanale dans la région du Sahara était limitée jusqu’à 1989 à l’exploitation de la langouste et du poisson blanc. La pêche au poulpe s’est développée dès le début des années 1990 d’une manière anarchique à partir de sites de pêche de conditions précaires.
Les efforts consentis par le Royaume du Maroc pour l’organisation et la promotion socioprofessionnelle de cette activité ont abouti à la création de centres de pêche organisés en tant que micro-pôles de développement. Le chalutage côtier aux céphalopodes en atlantique sud est une activité qui s’est développée dès la moitié des années 80. L’ouverture des ports de Tan-Tan et de Laâyoune a favorisé le développement de ce type de pêche dans la zone atlantique sud.
Dans l’optique d’assurer une exploitation rationnelle et durable de cette pêcherie, les services de tutelle ont mis en place un plan d’aménagement spécifique qui garantie la pérennité des ressources et la consolidation des investissements engagés dans la pêcherie.
. Ressources Pélagiques
La deuxième étape de l’évolution de l’exploitation de cette pêche a été inaugurée par le Royaume du Maroc vers la fin des années 90 avec la mise en place d’un cadre d’affrètement au profit des opérateurs nationaux.
L’ouverture du port de Laâyoune a permis à la flotte de pêche côtière nationale d’accéder à cette pêcherie et d’engager une dynamique d’investissements et de valorisation de ces espèces.
Conscient de la faiblesse des retombées socio-économiques du mode d’exploitation par l’affrètement, les services en charge des pêches maritimes ont initié la mise en place, en concertation avec les opérateurs, d’un plan de développement de cette pêcherie qui s’articule autour de la promotion des filières à forte valeur ajoutée pouvant contribuer à la création de richesses au profit de l’économie locale des régions concernées.
Ainsi, et en attendant la mise en œuvre des dispositions de ce plan de développement et dans le cadre du programme de reconversion des unités de congélation ayant accepté d’abandonner le traitement du poulpe, un quota de 300.000 tonnes a été attribué aux industries de Dakhla et Laâyoune.
Un quota de pêche substantiel a été alloué aux promoteurs originaires de la région du Sahara en vue d’assurer la viabilité de leur investissement en matière de congélation.
Le plan de développement de cette pêcherie est actuellement en cours d’adoption par le département de tutelle après avoir fait l’objet d’un long processus de concertation.
. Autres ressources
La recherche scientifique
En vue de renforcer les capacités de la recherche halieutique dans la région du Sahara, l’Institut National de Recherche Halieutique (INRH) a procédé à la construction et l’équipement de deux centres régionaux à Laâyoune et Dakhla comprenant des laboratoires, des locaux d’administration, une cantine, des studios et des annexes.
- Centre Régional de l’INRH de Laâyoune
Ce centre mis en activité en 1998 couvre la région maritime sud atlantique de Sakiat Al Hamra–Oued eddahab. Sa superficie est de 6.000 m², dont 1.650 m² construite. Le coût de construction du centre s’élève à 14.350 millions de Dh dont 8,77 millions de Dh consacrés à la construction et 5,58 millions de Dh à l’équipement scientifique.
- la pêcherie pélagique
- la pêcherie démersale
- la socio-économie
- la pêcherie artisanale et palangrière
- la surveillance de la salubrité du littoral
- Centre Régional de l’INRH de Dakhla
Ce centre couvre la région maritime sud atlantique Oued Eddahab–Lagouira. Il a été réalisé en 1997 sur une superficie totale de 16.179 m² dont 1.402 m² construite. Le coût de construction du centre s’élève à 15 millions de Dh dont 8 millions de Dh consacrés à la construction et 7 millions de Dh à l’équipement scientifique.
- l’évaluation des ressources halieutiques
- la surveillance de la qualité et de la salubrité du milieu marin
- les études océanographiques et des ressources littorales
- Les campagnes de recherche dans la région du Sahara
Les campagnes de recherche océanographique et d’évaluation des différentes ressources de la région du Sahara menées par l’Institut National de Recherche Halieutique moyennant ses navires de recherche s’élèvent annuellement à plus de 10 millions de Dh.
Surveillance et contrôle
Les moyens requis en matière de surveillance, suivi et contrôle de la pêche, mobilisés par les services en charge des pêches maritimes permettent d’accompagner la gestion rationnelle des ressources halieutiques.
Le système de contrôle mis en oeuvre a pour objectif de prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite ainsi que l’éradication progressive du secteur informel. Il concerne les volets suivants :
- le contrôle des navires, des engins, des techniques, des zones et des périodes de pêche ;
- le respect des normes de sécurité des navires de pêche, et des conditions d’accès aux zones de pêche ;
- le contrôle des quantités pêchées et des tailles marchandes ;
- le suivi de la traçabilité des produits ;
- le contrôle des produits mis sur le marché (taille marchande, origine).
En effet, le contrôle concerne toutes les activités de la filière pêche, depuis l’exercice de la pêche (zones de pêche, engins de pêche et maillage, espèces) jusqu’à la commercialisation (traçabilité) en passant par les activités d’enregistrement (déclaration des captures, journal de bord), de débarquement (taille marchande, quota), de transport et de stockage des produits de la pêche.
Ainsi, et comme présenté ci-après, l’accent a été mis sur l’acquisition des moyens de surveillance aérien et terrestre parallèlement au renforcement du personnel et la formation des inspecteurs chargés du contrôle :
- Acquisition à partir de 1990, de 14 avions de surveillance de la pêche maritime pour un coût global de 286,5 millions de Dh.
- Acquisition à partir de 1996, d’un système de surveillance des activités des navires de pêche en mer par satellite moyennant un investissement de plus de 70,9 millions de Dh.
- L’affectation de ressources humaines ainsi que les moyens matériels et véhicules pour un investissement consenti de 8 millions de Dh.
- L’appui à l'assainissement de la pêche artisanale, la contribution à la lutte contre le circuit informel et la ré-immatriculation des canots de pêche. Cette opération a été lancée dans la région du Sahara de novembre 1999 jusqu’à fin en 2002 pour une enveloppe financière de 3 millions de Dh.
Production halieutique dans la région du Sahara
Carte d'illustration de la production halieutique
Source : Sahara marocain - Intégration et développement
- Flotte de pêche côtière
A cette flotte s’adjoint un effectif de 5 000 barques artisanales dont 90% sont concentrées dans les régions de Boujdour et Dakhla. Les barques artisanales de Dakhla ciblent le poulpe et le poisson demersal.
. Production Totale (Poids en tonnes)
. Production de poissons pélagiques (Poids en tonnes)
La production pélagique au niveau des ports sus indiqués enregistre une baisse légère en poids due essentiellement à la baisse de la production au niveau du port de Laâyoune.
. Production de poissons blancs (Poids en tonnes)
Le débarquement des poissons blancs dans la région est faible en terme de poids, ces espèces représentent seulement 7% en poids global enregistré en 2006.
. Production de céphalopodes (Poids en tonnes)
. Production de crustacés
- Production des navires RSW nationaux
En 2006, le nombre de RSW nationaux opérationnel dans la pêcherie aux petits pélagiques dans la région du Sahara «Stock C» est de 7 unités.
- Production des navires RSW affrétés
Les navires RSW affrétés qui opèrent dans le cadre de la reconversion des usines de congélation ont réalisé en 2006, une production de 58.200 tonnes contre 45 500 tonnes en 2005 soit une augmentation de 27 % en volume.
- Production de la pêcherie céphalopodière congélatrice
En parallèle à la flotte côtière et artisanale, les eaux de la région du Sahara sont également le lieu de pêche, par excellence, de la flotte céphalopodière congélatrice et des palangriers modernes.
Cette flottille a produit en 2006 environ 54.596 tonnes de céphalopodes, soit une baisse en volume de 9,6% par rapport à 2005.
Les prises de poulpe, principale espèce ciblée, ont enregistré une baisse de 15,7%.
Industrie à terre et destination des produits
- Industrie à terre
Ces données montrent que l’industrie de congélation représente plus de 84% de l’ensemble de l’industrie dans la région. Par contre, les destinations fortement valorisantes y sont pratiquement minoritaires. A cet égard, les orientations futures devraient œuvrer vers le développement de ces créneaux valorisants à fortes retombées socio-économiques.
- Destination des produits de la pêche côtière (2005)
Outre les volumes destinés à ces filières une partie des captures est destinée au marché de la consommation en frais. Il ressort de ce tableau que la filière farine de poisson reste majoritaire en comparaison avec les autres destinations.
Les volumes de petits pélagiques issus du stock C sont généralement destinés à la congélation ou à la farine de poisson.
Emplois dans le secteur des pêches maritimes
L’activité de pêche dans la région crée environ 20.000 postes d’emplois indirects, 11.500 emplois à bord des navires côtiers et environ 40.000 crées par l’activité de pêche artisanale.
Ces données mettent en exergue l’importance et le rôle du secteur des pêches comme vecteur de développement dans la région du Sahara.
Formation maritime et promotion socioprofessionnelle
L’élément humain constitue une composante importante du programme de développement du secteur des pêches maritimes dans la région du Sahara.
Dans le but de contribuer au développement de la qualification et de l’encadrement dans le secteur des pêches maritimes dans la région du Sahara, deux établissements de formation maritime ont été réalisés dans ces provinces. Il s’agit de :
- l’Institut de Technologies des Pêches Maritimes (ITPM) de Laâyoune, crée en 1984 en tant que Centre de Qualification Professionnelle Maritime et érigé en ITPM en 2005. Il est à noter qu’avant 2001, date de construction des nouveaux locaux de l’établissement de Laâyoune, la formation était assurée dans des bâtiments mis à disposition par l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail.
- Le Centre de Qualification Professionnelle Maritime de Dakhla (CQPM) créé en 2001.
Le coût de réalisation de ces deux établissements (construction et équipement) s’élève à 47 millions de Dh.
L’ITPM de Laâyoune est doté du Navire école Arrachid II acquis dans le cadre de la coopération maroco-japonaise. C’est un chalutier de 19,15m de longueur utilisé pour les besoins de la formation pratique des stagiaires. Son coût s’élève à 10 millions de Dh.
Pour la réalisation de leurs actions de proximité, ces établissements disposent d’un espace de formation à Boujdour et de trois unités mobiles, dont deux basées à Laâyoune et une à Dakhla, pour un coût global de 1 million de Dh.
En matière de formation initiale, le nombre global des effectifs formés par les 2 établissements de formation maritime basés dans la région du Sahara, en l’occurrence l’Institut Technologique de Pêche Maritime de Laâyoune et le Centre de Qualification Professionnelle Maritime de Dakhla se sont élevés à 709 personnes tout modes de formation confondus (Résidentiel, Alterné, Apprentissage).
En matière de promotion professionnelle, les actions engagées au titre de la même période ont concerné 16.860 bénéficiaires dont 1.125 en formation continue, 15.650 en alphabétisation fonctionnelle et 85 en vulgarisation.
Dans le cadre de la promotion sociale, il a été réalisé 2 antennes médicales dans la région du Sahara, à Laâyoune et à Tarfaya.
S’agissant du sauvetage des vies humaines en mer, la région du Sahara dispose de 2 vedettes et 2 canots de sauvetage pour un coût global de 31,8 MDH. Une vedette et un canot seront redéployés incessamment respectivement sur le port de Tarfaya et le village de pêche Cap 7 à Boujdour. Une autre est encours d’acquisition pour le port de Boujdour pour un montant de 15 Millions de DH.
Quant au nombre de marins pêcheurs inscrits maritimes opérant dans la région du Sahara, ils sont au nombre de 7 237 personnes.
Infrastructures et ressources humaines des services en charge des pêches maritimes
Les représentations maritimes sont gérés par 145 personnes réparties comme suit :
Durant les 2 dernières années, 25 recrutements ont concerné la région du Sahara, soit plus de 70% des recrutements durant cette période. 50% des recrues sont des ingénieurs en halieutique et agroalimentaire et les autres 50% sont des profils adaptés à l’administration maritime.
Il est prévu en 2007, de renforcer les services maritimes de la région du Sahara par le recrutement de 12 ingénieurs représentant 100 % des recrutements prévus.
La couverture administrative de la région du Sahara est assurée par 3 Délégations à Laâyoune, Boujdour et Dhakhla, 7 sous Délégations à Tarfaya, Akti Lghazi et Lakraa, Ntireft, Foum El Bir, Punta Chica et Lamhiriz, et deux établissements de formation maritime à Laâyoune et Dakhla.
Les infrastructures des pêches
Plusieurs projets à caractère socio-professionnel ont vu le jour dans la région du Sahara ces dernières années. Ils sont soit en phase de réalisation soit en phase de finition. Il s’agit de :
. Point de débarquement aménagé (PDA) d’Amégriou :
Population cible : 250 pêcheurs
Montant : 14,5 millions de dh
Date d’achèvement : 2005
Actuellement, le PDA fait l’objet d’un partenariat avec l’Agence de développement des provinces du sud pour réaliser, entre autre la route d’accès (taux d’avancement 50%)
. Extension de la Délégation des Pêches Maritimes de Laâyoune
Montant : 4 millions de dh
Date d’achèvement : 2008
. Extension de la Délégation des Pêches Maritimes de Dakhla
Montant : 1,6 Million de dh
Date d’achèvement : 2008
. Concernant les équipements, le parc des véhicules a été renforcé par la dotation de la région du Sahara comme suit :
Laâyoune : 6 Véhicules utilitaires et 1 mini bus pour le personnel
Boujdour : 2 Véhicules utilitaires
Dakhla : 6 Véhicules utilitaires
Le tableau ci-contre résume les investissements effectués dans le domaine de la pêche par le Royaume du Maroc dans la région du Sahara depuis 1975:
Nature | | Détail | Montant en dh |
Constructions Administratives | Antenne médicale | Antennes médicles et bâtiment Administratif | 1 475 751 |
| Aménagement A.M. | 160 000 | |
| Construction A.M. | 250 000 | |
| Total AM | | 1 885 751 |
| Délégations et sous délégation | Construction DPM | 10 741 075 |
| Construction DRAM | 899 422 | |
| Extension DPM | 3 916 846 | |
| Logement Fonction | 875 000 | |
| Total DPM | | 16 432 343 |
Total Constructions Administratives | | 18 318 094 | |
Équipements | | Équipements | 5 038 424 |
| | Véhicules | 7 259 000 |
Total Équipements | | | 12 297 424 |
Formation maritime | | Construction EFM (financés clé en mains par l'équipement) | 21 000 000 |
| | Subvention d'équipement aux EFM | 26 700 000 |
Total Formation maritime | | | 47 700 000 |
Programme National de l'Aménagement du Littoral (PNAL) | | Construction PDA Amegriou | 14 812 020 |
Total PNAL | | | 14 812 020 |
Sauvetage maritime | | Vedettes et canots de sauvetage | 31 450 695 |
Total Sauvetage maritime | | | 31 450 695 |
Surveillance maritime | | Surveillance des bateaux de pêche par satellite | 70 892 862 |
| | 14 Avions de Surveillance | 286 500 000 |
Total Surveillance maritime | | | 357 392 862 |
| | | |
Total des investissements dans la région du Sahara depuis 1975 | 481 971 095 |
Carte d'illustration :
Source : Département de la pêche maritime (2007).