Port de casablanca

SM le Roi Mohammed VI a procédé, jeudi, au lancement des travaux de construction du troisième terminal à conteneurs du port de Casablanca et donné le coup d'envoi des travaux d'aménagement de la desserte nord de cette infrastructure portuaire, pour un coût global estimé à 1,810 milliard DH.
Le projet du troisième terminal vise à satisfaire la demande croissante du trafic conteneurs (capacité additionnelle de 600.000 équivalents vingt pieds "EVP"), à réduire le temps d'attente des navires, à décongestionner les terminaux existants et à augmenter la capacité d'accueil par la disposition de tirants d'eau plus élevés pour réceptionner des navires des 4.000 à 5.000 EVP. Le coût de réalisation de ce nouveau terminal s'élève à 1,7 milliard de dirhams, dont 800 MDH alloués aux infrastructures, financés par l'Agence nationale des ports (ANP) et 900 MDH aux équipements et superstructures, à réaliser par le futur concessionnaire. Le projet consiste en le dragage-déroctage des souilles, du bassin d'accostage et de la zone d'évitage, la construction d'un mur de quai en caissons de 530 ml de longueur et le remblaiement d'environ 11,5 hectares de terre-plein pour disposer d'une surface totale de 30 ha.....Suite







Énorme complexe touristique:
Casablanca Marina, c'est 26 hectares de terrains. C'est également 6 milliards de DH d'investissement et près de 25.000 emplois permanents à créer. C'est 1 100 lits hôteliers. Le site devrait abriter les deux plus hautes tours casablancaises: R + 35. L'une sera dédiée à usage des bureaux, la seconde aménagée en hôtels. Les deux tiers de la superficie globale sont réservés aux espaces verts. La marina fait partie du plan de développement de la zone portuaire de Casablanca. Celui-ci comprend un chapitre spécifique pour "l'ouverture du port sur la ville" dont l'aménagement de la marina constitue le premier point.



le port de casablanca et l'un des plus grands ports d'afrique.il se situe sur la côte de l'ocean atlantique 33° 36’N __ 7°37’W,c'est un port de commerce, conteneurs et minerais,marchandises diverses,port de pêches et port de plaisance, ce dernier a connu une grande opération d'innovation pour la marina casablanca.
le port de casablanaca est protégé par deux jetées,la jetée principale Mouley youssef de 3180 m et la jetée transversale Mouley slimane de 1150 m.
c'est le premier port du maroc et le quatrième en afrique,Casablanca assure près de 60 % des exportations et des importations marocaines. Mais en dépit de sa capacité de 700 000 EVP (« équivalent vingt pieds »


Port de Tanger Med

Le port de Tanger Med " Méditerranée "

Le projet donnera une nouvelle impulsion à la ville de Tanger, carrefour entre les continents européen et africain et dont l'histoire remonte à 3600 ans, et offrira une opportunité effective de développement à l'Afrique, a indiqué le journal, soulignant que l'intérêt que porte S.M. le Roi à ce chantier se traduit par les visites régulières du Souverain dans la cité du Détroit pour s'enquérir de l'état d'avancement des travaux ou inaugurer un projet parmi tant d'autres.

Le projet Tanger-Med, véritable pôle commercial entre l'Europe, l'Asie et l'Afrique, permettra l'émergence d'un complexe portuaire d'une capacité globale de 8,5 millions de conteneurs, ce qui le prédestine à devenir le plus grand port d'Afrique, a souligné le journal dans un article de sa correspondante à Madrid.
Selon "Der Spiegel", le port Tanger-Med sera en mesure d'accueillir les plus grands navires porte-conteneurs de dernière génération en provenance d'Asie et d'Amérique et sera doté d'un port passagers et roulier,accueillera annuellement jusqu’à 7 millions de voyageurs dans les meilleures conditions de fluidité, de confort et de sécurité.

Le port se trouve à 14 km de l'Espagne dans une position stratégique sur la voie de passage entre l'Asie, l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud. Il est bordée par une zone franche d'activités industrielles et logistiques
Le port est situé sur la seconde voie maritime la plus fréquentée au monde, le Détroit de Gibraltar avec plus de 100 000 bateaux par an. Son activité principale sera le transbordement de conteneurs. map






Port de Jorf Lasfar


Jorf Lasfar est un port marocain en eau profonde à vocation minéralière, énergétique et diverse. Il est le premier et le plus grand port minéralier de l'Afrique. Il se trouve à proximité du cap Blanc, au sud, à 17 km environ de la ville d'El Jadida et à 120 km de Casablanca, et s'ouvre sur l'océan Atlantique dans une position stratégique.Sa position géographique est de
33° 07′ 36″ N, 8° 37′ 13″ O

Il dispose de capacités nautiques lui permettant d'accueillir des navires de port en lourd de 120 000 tonnes. Traitant actuellement près de 12 millions de tonnes, le port de Jorf Lasfar est conçu pour répondre à un trafic maritime de plus de 25 millions de tonnes grâce à ses infrastructures, à son outillage et au développement des complexes phosphatiers et thermique et d'une zone industrielle,ouvert au commerce international depuis 1982.

Le parc industriel de Jorf Lasfar et le premier du genre au Maroc avec 500 ha destinés aux industries de première catégorie (les industries lourdes comme la métallurgie, la chimie, para-chimie et la logistique industrielle).

Ce parc industriel qui a nécessité une enveloppe budgétaire de plus de 1,2 milliard de Dirhams, crée 200 unités industrielles voir 50 mille emplois, et draine un investissement de 14 milliards de Dirhams.

Lancé en 2007 pour renforcer le dynamisme, l'attractivité et la compétitivité de la région de Doukkala, le parc est réalisé entre les ministères marocains de l'industrie, de l'économie et des finances, de l'intérieur et la société MEDZ (filiale de CDG développement, caisse marocaine de dépôt et de gestion) responsable de l'aménagement, de la promotion, de la commercialisation et de la gestion du parc.
Ce parc de la nouvelle génération, équipé selon les standards et normes internationaux, est conçu sur une superficie de 500 ha qui vont offrir 250 lots, dont 83 pour la grande industrie, 62 pour les PME/PMI, et 105 pour les équipements.


La pêche au maroc

La pêche au maroc


La zone atlantique sud (Laâyoune-Lagouira) couvrant la région du Sahara est caractérisée par la diversité des espèces halieutiques dont la composition et l’abondance sont conditionnées en grande partie par les facteurs hydro-climatiques qui règnent sur la côte ouest africaine.

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L’exploitation de cette biodiversité a été à l’origine de l’émergence d’une dynamique d’investissement public et privé dans la région du Sahara dans le domaine maritime (Laâyoune, Boujdour, Dakhla) depuis leur retour à la mère patrie.

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Le montant de ces investissements s’élève à environ 4 milliards de dirhams, sans compter l’effort du Royaume du Maroc dans le domaine portuaire.

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Ces investissements ont permis :

  • la constitution d’une flotte de pêche qui compte à ce jour 190 navires en plus de 5.866 barques pour la pêche artisanale,
  • le développement d’une pêcherie artisanale poulpière dynamique et performante assurant l’approvisionnement d’une industrie locale de congélation complètement mise à niveau,
  • l’initiation d’une pêcherie de petits pélagiques qui connaîtra son véritable démarrage avec la mise en œuvre du plan de développement spécifique, en cours d’adoption,
  • la mise en place d’un potentiel industriel de valorisation des produits de la pêche d’environ 130 unités, soit 30% de l’effectif total au niveau national,
  • la construction de deux établissements de formation à Dakhla et à Laâyoune,
  • l’équipement des ports de pêche en moyens de sauvetage de vies humaines en mer et des antennes médicales,
  • la construction de points de débarquement aménagés pour l’encadrement des marins pêcheurs artisanaux et l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail,
  • la mise en place d’infrastructures et d’équipements de commercialisation.

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Le secteur des pêches Maritimes joue un véritable rôle de locomotive dans le développement socio-économique de la région du Sahara.

La richesse dégagée de l’exploitation des ressources halieutiques abritées dans les eaux de la région du Sahara, comprise entre Laâyoune et Lagouira, représente plus de 60% de l’ensemble de l’activité de la pêche nationale en volume et 57% en valeur.

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Cette production provient principalement des apports de la pêcherie pélagique côtière et moderne et des pêcheries démersales pratiquées par les segments artisanal, côtier et hauturier sans compter pour autant les ressources littorales de cette région dont l’exploitation reste encore au stade de démarrage.Aussi, le lancement de l’exploitation des ressources de petits pélagiques du stock C a occasionné l’entrée en activité d’une flotte composée de senneurs type RSW et chalutiers pélagiques congélateurs qui opèrent dans le cadre de la reconversion des usines de congélation de poulpe vers le petit pélagique.

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Situation du secteur au moment du retour de la région du Sahara à la mère patrie

La région du Sahara récupérée en 1975 s’étend sur environ 1.100 kilomètres de côtes pour une superficie de plate-forme continentale de 55.100 km².

Celle-ci est caractérisée par l’abondance et la diversité des ressources halieutiques peuplant ces espaces maritimes. Les ressources des petits pélagiques constituent la principale composante exploitable de la biomasse globale au niveau de cette zone.


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En plus des ressources pélagiques, on y trouve également les ressources démersales qui sont représentées principalement par les céphalopodes, les sparidés, et les grands crustacés.

Cependant, et malgré cette richesse halieutique, aucune exploitation n’était engagée dans cette région à l’exception d’une flotte pirate étrangère qui opérait en dehors de tout cadre réglementaire.

Cette zone était également caractérisée par l’absence quasi-totale de toute infrastructure et superstructure de nature à favoriser l’exploitation de ce patrimoine halieutique dans des conditions convenables.


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A cet égard, et dès la récupération par le Royaume du Maroc de ses provinces du sud, la volonté d’ériger le secteur des pêches maritimes en tant qu’axe stratégique de développement économique et social de la région s’est concrétisée par la réalisation d’investissements spécialisés tant par le secteur privé pour la flotte de pêche et les industries de valorisation, que le secteur public pour les infrastructures d’accueil et d’encadrement.



Réalisations dans le secteur

- Flotte de pêche :
La flotte de pêche immatriculée dans les ports de la région du Sahara est composée comme suit :
- Pêche hauturière : 17 navires;
- Pêche côtière : 173 unités ;
- Pêche artisanale : 5.866 canots.
L’investissement global estimé injecté dans la flotte de pêche immatriculée dans la zone depuis 1977 s’élève à 1.445 millions Dh, réparti comme suit :
- Flotte hauturière : 510 millions Dh
- Flotte côtière : 700 millions Dh
- Flotte artisanale : 235 millions Dh

- Infrastructures de débarquement
. Ports de débarquement

Les aménagements de débarquement de cette zone sont composés de 2 principaux ports implantés à Laâyoune et Dakhla. Un 3ème port de pêche est en cours de construction à Boujdour. Il est à noter que le nouveau port de Dakhla a permis le redéploiement d’une partie de la flotte hauturière qui profite de la proximité des lieux de pêche.


. Infrastructures d’accueil de la flotte artisanale (Villages de pêcheurs et points de débarquement aménagés)

Dans le cadre de la politique sectorielle maritime et en vue de promouvoir et organiser l’activité de la pêche artisanale, les services en charge des pêches maritimes ont tracé un programme de développement à travers la réalisation tout au long du littoral marocain de plusieurs points de débarquement aménagés et de villages de pêcheurs.

Ce programme d'envergure, offre l'opportunité de poser les jalons d'une politique d'aménagement du littoral, basée sur l'implantation de nouveaux micro-pôles de développement régional permettant d’améliorer les conditions socio-économiques des marins pêcheurs.


A cet égard, ces infrastructures d’accueil ont été réalisées au niveau de 11 sites de pêche dans la région du Sahara. Il s’agit de :
  • Amégriou et Tarouma dans la province de Laâyoune;
  • Sidi El Ghazi et Lekraa dans la province de Boujdour;
  • N'tirift et Labouirda dans la province de Oued Eddahab;
  • Lamhiriz dans la province d'Aousserd ;
  • Aftisset (Cap 7) relevant de la province de Boujdour;
  • Ain baida, Imoutlane et Lassarga relevant de la province de Oued Eddahab.
Au niveau de ces sites, des infrastructures de base, des équipements socio-collectifs, des halles aux poissons et des bâtiments administratifs ont été réalisés. Le coût global des investissements pour la mise en œuvre et l’aménagement de ces sites est de 915 millions de Dh avec un financement réparti entre le Fonds Hassan II, l’Agence du Sud et l’Office National des Pêches.


- Industries de la pêche

L'analyse de l'intégration du secteur des pêches maritimes dans l'économie de la région du Sahara démontre que, jusqu'au début des années 1990, cette activité n'avait comme principales retombées socio-économiques sur la région du sud que celles provenant de l'activité des débarquements des pêcheries.

En effet, compte tenu de l’absence d’établissements industriels sur place, les armateurs de la flotte de pêche côtière n’avaient d’autres alternatives que de livrer leurs prises aux usines du Nord (Agadir, Safi et Essaouira).

Devant cette situation, des facilités et encouragements notamment fonciers et fiscaux ont été accordés aux opérateurs pour les inciter à investir dans une industrie de valorisation. Grâce à ce climat favorable, le secteur des pêches maritimes a enregistré des investissements à terre en matière de valorisation et de transformation des produits de la pêche.

Dans une première phase, ce sont les usines de fabrication de farine et huile de poisson qui ont vu le jour à Laâyoune (9 unités pour un investissement de plus de 63 millions de Dh), suivies d’unités de congélation de poulpe respectivement à Dakhla et Laâyoune.

C’est grâce au développement de la pêche aux céphalopodes effectuée essentiellement par une pêcherie poulpière dynamique que l'industrie de congélation a connu un développement progressif mais soutenu à partir de 1994 à Dakhla puis à partir de 1998 à Laâyoune.

C'est ainsi que le nombre d'unités de congélation est passé à Dakhla de 4 en 1994 à 84 en 2006, faisant de l'activité de congélation l’une des principales richesses de cette région. A Laâyoune, l’activité de congélation s'est développée tardivement, à partir de 1998, suivant une tendance aussi forte qu'à Dakhla puisque le nombre d'unités agréées est passé de 5 à 30 entre 1998 et 2006.

Le détail des investissements de valorisation et de transformation des produits de la mer par année et par port figure plus loin.


- Infrastructures de commercialisation :

D’importantes infrastructures d’accueil et de commercialisation des produits de la pêche d’une valeur de 100 millions de Dh environ, à savoir les halles au poisson et les structures nécessaires aux activités annexes (magasins pêcheurs, magasins mareyeurs, fabriques de glace, chambres froides, etc...) ont été réalisées dans la région du Sahara.

Aussi, 3 halles au poisson ont été construites au niveau des ports de pêche de Laâyoune, Boujdour et Dakhla ainsi que des noyaux commerciaux au niveau des sites de pêche artisanale de Agti el Ghazi et Lakraa (province de Boujdour), N’Tireft, Lassarga et Labouirda (province de Oued Eddahab), Lamhiriz (province d’Aousserd).



Préservation et exploitation de la ressource

- Gestion et développement des pêcheries
. Développement de la pêcherie céphalopodière

Le Royaume du Maroc a consenti un effort financier considérable en garantissant les crédits et en encourageant les investissements en vue de l’acquisition d’une flotte hauturière spécialisée.
Cependant, le repli de la flotte a été amorcé en 1986 et achevé en 1992, grâce à l’entrée en service de nouveaux ports dans la région et la simplification des modalités administratives et de change.

Par ailleurs, la pêche artisanale dans la région du Sahara était limitée jusqu’à 1989 à l’exploitation de la langouste et du poisson blanc. La pêche au poulpe s’est développée dès le début des années 1990 d’une manière anarchique à partir de sites de pêche de conditions précaires.

Les efforts consentis par le Royaume du Maroc pour l’organisation et la promotion socioprofessionnelle de cette activité ont abouti à la création de centres de pêche organisés en tant que micro-pôles de développement. Le chalutage côtier aux céphalopodes en atlantique sud est une activité qui s’est développée dès la moitié des années 80. L’ouverture des ports de Tan-Tan et de Laâyoune a favorisé le développement de ce type de pêche dans la zone atlantique sud.

Dans l’optique d’assurer une exploitation rationnelle et durable de cette pêcherie, les services de tutelle ont mis en place un plan d’aménagement spécifique qui garantie la pérennité des ressources et la consolidation des investissements engagés dans la pêcherie.

. Ressources Pélagiques

La région du Sahara recèle d’un important stock de ressources pélagiques exploité initialement par une flotte étrangère en dehors de tout cadre réglementaire, la pêcherie des petits pélagiques de cette région n’a commencé à connaître son exploitation formelle qu’au début des années 80 avec l’activité des navires soviétiques opérant en vertu d’un accord entre le Royaume du Maroc et l’Union Soviétique.
La deuxième étape de l’évolution de l’exploitation de cette pêche a été inaugurée par le Royaume du Maroc vers la fin des années 90 avec la mise en place d’un cadre d’affrètement au profit des opérateurs nationaux.

L’ouverture du port de Laâyoune a permis à la flotte de pêche côtière nationale d’accéder à cette pêcherie et d’engager une dynamique d’investissements et de valorisation de ces espèces.
Conscient de la faiblesse des retombées socio-économiques du mode d’exploitation par l’affrètement, les services en charge des pêches maritimes ont initié la mise en place, en concertation avec les opérateurs, d’un plan de développement de cette pêcherie qui s’articule autour de la promotion des filières à forte valeur ajoutée pouvant contribuer à la création de richesses au profit de l’économie locale des régions concernées.

Ainsi, et en attendant la mise en œuvre des dispositions de ce plan de développement et dans le cadre du programme de reconversion des unités de congélation ayant accepté d’abandonner le traitement du poulpe, un quota de 300.000 tonnes a été attribué aux industries de Dakhla et Laâyoune.
Un quota de pêche substantiel a été alloué aux promoteurs originaires de la région du Sahara en vue d’assurer la viabilité de leur investissement en matière de congélation.

Le plan de développement de cette pêcherie est actuellement en cours d’adoption par le département de tutelle après avoir fait l’objet d’un long processus de concertation.

. Autres ressources

D’autres ressources halieutiques de la région, notamment démersales, font l’objet d’une exploitation par les flottes côtières et artisanales locales. Par ailleurs, des possibilités de développement d’activités littorales et aquacoles sont à promouvoir au niveau de la baie de Dakhla.



La recherche scientifique
En vue de renforcer les capacités de la recherche halieutique dans la région du Sahara, l’Institut National de Recherche Halieutique (INRH) a procédé à la construction et l’équipement de deux centres régionaux à Laâyoune et Dakhla comprenant des laboratoires, des locaux d’administration, une cantine, des studios et des annexes.


- Centre Régional de l’INRH de Laâyoune
Ce centre mis en activité en 1998 couvre la région maritime sud atlantique de Sakiat Al Hamra–Oued eddahab. Sa superficie est de 6.000 m², dont 1.650 m² construite. Le coût de construction du centre s’élève à 14.350 millions de Dh dont 8,77 millions de Dh consacrés à la construction et 5,58 millions de Dh à l’équipement scientifique.

Les principaux axes de recherche du centre s’articulent autour de :
  • la pêcherie pélagique
  • la pêcherie démersale
  • la socio-économie
  • la pêcherie artisanale et palangrière
  • la surveillance de la salubrité du littoral

- Centre Régional de l’INRH de Dakhla
Ce centre couvre la région maritime sud atlantique Oued Eddahab–Lagouira. Il a été réalisé en 1997 sur une superficie totale de 16.179 m² dont 1.402 m² construite. Le coût de construction du centre s’élève à 15 millions de Dh dont 8 millions de Dh consacrés à la construction et 7 millions de Dh à l’équipement scientifique.

Les principaux axes de recherche du centre s’articulent autour de :
  • l’évaluation des ressources halieutiques
  • la surveillance de la qualité et de la salubrité du milieu marin
  • les études océanographiques et des ressources littorales

- Les campagnes de recherche dans la région du Sahara
Les campagnes de recherche océanographique et d’évaluation des différentes ressources de la région du Sahara menées par l’Institut National de Recherche Halieutique moyennant ses navires de recherche s’élèvent annuellement à plus de 10 millions de Dh.


Surveillance et contrôle
Les moyens requis en matière de surveillance, suivi et contrôle de la pêche, mobilisés par les services en charge des pêches maritimes permettent d’accompagner la gestion rationnelle des ressources halieutiques.

Le système de contrôle mis en oeuvre a pour objectif de prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite ainsi que l’éradication progressive du secteur informel. Il concerne les volets suivants :

  • le contrôle des navires, des engins, des techniques, des zones et des périodes de pêche ;
  • le respect des normes de sécurité des navires de pêche, et des conditions d’accès aux zones de pêche ;
  • le contrôle des quantités pêchées et des tailles marchandes ;
  • le suivi de la traçabilité des produits ;
  • le contrôle des produits mis sur le marché (taille marchande, origine).
La région du Sahara est la plus concernée par les efforts déployés par le Royaume du Maroc en matière de contrôle et de surveillance eu égard à l’importance de l’activité de la pêche. Le contrôle nécessite des moyens matériels et humains conséquents, notamment le contrôle en mer et à terre qui mobilise navires, véhicules et personnel de surveillance dotés d’équipements spécifiques (matériel d’échantillonnage, de mensuration, et de communication à distance).

En effet, le contrôle concerne toutes les activités de la filière pêche, depuis l’exercice de la pêche (zones de pêche, engins de pêche et maillage, espèces) jusqu’à la commercialisation (traçabilité) en passant par les activités d’enregistrement (déclaration des captures, journal de bord), de débarquement (taille marchande, quota), de transport et de stockage des produits de la pêche.

Ainsi, et comme présenté ci-après, l’accent a été mis sur l’acquisition des moyens de surveillance aérien et terrestre parallèlement au renforcement du personnel et la formation des inspecteurs chargés du contrôle :

  • Acquisition à partir de 1990, de 14 avions de surveillance de la pêche maritime pour un coût global de 286,5 millions de Dh.
  • Acquisition à partir de 1996, d’un système de surveillance des activités des navires de pêche en mer par satellite moyennant un investissement de plus de 70,9 millions de Dh.
  • L’affectation de ressources humaines ainsi que les moyens matériels et véhicules pour un investissement consenti de 8 millions de Dh.
  • L’appui à l'assainissement de la pêche artisanale, la contribution à la lutte contre le circuit informel et la ré-immatriculation des canots de pêche. Cette opération a été lancée dans la région du Sahara de novembre 1999 jusqu’à fin en 2002 pour une enveloppe financière de 3 millions de Dh.


Production halieutique dans la région du Sahara

Carte d'illustration de la production halieutique

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Source : Sahara marocain - Intégration et développement

- Flotte de pêche côtière

La flotte côtière active dans les ports de la région du Sahara est estimée à environ 170 senneurs, 300 chalutiers qui opèrent essentiellement pendant la période d’ouverture de la pêche au poulpe et 20 palangriers.

A cette flotte s’adjoint un effectif de 5 000 barques artisanales dont 90% sont concentrées dans les régions de Boujdour et Dakhla. Les barques artisanales de Dakhla ciblent le poulpe et le poisson demersal.

. Production Totale (Poids en tonnes)

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Il ressort de ce tableau que le port de Laâyoune contribue par plus de 89% en poids dans la production halieutique de la région et 43% en terme de valeur. Cette position revient au port de Laâyoune grâce à la production de poisson pélagique. Il est considéré parmi les principaux ports producteurs à l’échelle nationale.

. Production de poissons pélagiques (Poids en tonnes)

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Il ressort de ces indicateurs que les petits pélagiques représentent globalement environ 88% en poids des apports de la flotte côtière opérationnelle dans la région du Sahara.

La production pélagique au niveau des ports sus indiqués enregistre une baisse légère en poids due essentiellement à la baisse de la production au niveau du port de Laâyoune.

. Production de poissons blancs (Poids en tonnes)

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Le débarquement des poissons blancs dans la région est faible en terme de poids, ces espèces représentent seulement 7% en poids global enregistré en 2006.

. Production de céphalopodes (Poids en tonnes)

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La pêcherie céphalopodière qui représente en terme de poids 5% de la production globale de la pêche côtière dans les ports de la région du Sahara contribue par 44% dans le chiffre d’affaires réalisé dans la région. Ces indicateurs mettent en exergue l’importance de cette filière dans la région, notamment dans la province de Dakhla ou la pêche artisanale est essentiellement axée sur les céphalopodes et particulièrement le poulpe.

. Production de crustacés

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La production des crustacés est essentiellement concentrée dans la circonscription maritime de Dakhla et plus précisément dans le site de Lamhiriz. Cette activité reste encore faible par rapport aux autres filières et ne représente que 0.05% du poids total des produits halieutique de la pêche côtière et artisanale.

- Production des navires RSW nationaux
En 2006, le nombre de RSW nationaux opérationnel dans la pêcherie aux petits pélagiques dans la région du Sahara «Stock C» est de 7 unités.

Les débarquements effectués par cette flotte ont totalisé 45.185 tonnes soit une baisse de 2% en tonnage par rapport à l’année 2005.

- Production des navires RSW affrétés
Les navires RSW affrétés qui opèrent dans le cadre de la reconversion des usines de congélation ont réalisé en 2006, une production de 58.200 tonnes contre 45 500 tonnes en 2005 soit une augmentation de 27 % en volume.

- Production de la pêcherie céphalopodière congélatrice
En parallèle à la flotte côtière et artisanale, les eaux de la région du Sahara sont également le lieu de pêche, par excellence, de la flotte céphalopodière congélatrice et des palangriers modernes.

Bien que cette flotte opère dans cette zone, elle effectue les débarquements dans les ports d’Agadir et Tan-Tan.

Cette flottille a produit en 2006 environ 54.596 tonnes de céphalopodes, soit une baisse en volume de 9,6% par rapport à 2005.

Les prises de poulpe, principale espèce ciblée, ont enregistré une baisse de 15,7%.

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Industrie à terre et destination des produits

- Industrie à terre

L’activité de pêche en mer est accompagnée par une industrie de transformation à terre constituée d’unités de valorisation, de congélation et traitement, et de farine de poisson. L’effectif des établissements de transformation des produits de pêche dans la région du Sahara est comme suit :

peche7.bmpCes données montrent que l’industrie de congélation représente plus de 84% de l’ensemble de l’industrie dans la région. Par contre, les destinations fortement valorisantes y sont pratiquement minoritaires. A cet égard, les orientations futures devraient œuvrer vers le développement de ces créneaux valorisants à fortes retombées socio-économiques.

- Destination des produits de la pêche côtière (2005)

peche8.bmpOutre les volumes destinés à ces filières une partie des captures est destinée au marché de la consommation en frais. Il ressort de ce tableau que la filière farine de poisson reste majoritaire en comparaison avec les autres destinations.

Bien que la ville de Dakhla soit dotée d’une industrie congélatrice importante, les volumes traités par ces usines sont faibles compte tenu de la spécialisation de cette industrie dans le traitement du poulpe dont les captures ont fortement baissé ces dernières années.

Les volumes de petits pélagiques issus du stock C sont généralement destinés à la congélation ou à la farine de poisson.


Emplois dans le secteur des pêches maritimes
L’activité de pêche dans la région crée environ 20.000 postes d’emplois indirects, 11.500 emplois à bord des navires côtiers et environ 40.000 crées par l’activité de pêche artisanale.

Ces données mettent en exergue l’importance et le rôle du secteur des pêches comme vecteur de développement dans la région du Sahara.


Formation maritime et promotion socioprofessionnelle
L’élément humain constitue une composante importante du programme de développement du secteur des pêches maritimes dans la région du Sahara.

Dans le but de contribuer au développement de la qualification et de l’encadrement dans le secteur des pêches maritimes dans la région du Sahara, deux établissements de formation maritime ont été réalisés dans ces provinces. Il s’agit de :

- l’Institut de Technologies des Pêches Maritimes (ITPM) de Laâyoune, crée en 1984 en tant que Centre de Qualification Professionnelle Maritime et érigé en ITPM en 2005. Il est à noter qu’avant 2001, date de construction des nouveaux locaux de l’établissement de Laâyoune, la formation était assurée dans des bâtiments mis à disposition par l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail.

- Le Centre de Qualification Professionnelle Maritime de Dakhla (CQPM) créé en 2001.
Le coût de réalisation de ces deux établissements (construction et équipement) s’élève à 47 millions de Dh.

L’ITPM de Laâyoune est doté du Navire école Arrachid II acquis dans le cadre de la coopération maroco-japonaise. C’est un chalutier de 19,15m de longueur utilisé pour les besoins de la formation pratique des stagiaires. Son coût s’élève à 10 millions de Dh.

Pour la réalisation de leurs actions de proximité, ces établissements disposent d’un espace de formation à Boujdour et de trois unités mobiles, dont deux basées à Laâyoune et une à Dakhla, pour un coût global de 1 million de Dh.

En matière de formation initiale, le nombre global des effectifs formés par les 2 établissements de formation maritime basés dans la région du Sahara, en l’occurrence l’Institut Technologique de Pêche Maritime de Laâyoune et le Centre de Qualification Professionnelle Maritime de Dakhla se sont élevés à 709 personnes tout modes de formation confondus (Résidentiel, Alterné, Apprentissage).

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En matière de promotion professionnelle, les actions engagées au titre de la même période ont concerné 16.860 bénéficiaires dont 1.125 en formation continue, 15.650 en alphabétisation fonctionnelle et 85 en vulgarisation.

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Dans le cadre de la promotion sociale, il a été réalisé 2 antennes médicales dans la région du Sahara, à Laâyoune et à Tarfaya.

S’agissant du sauvetage des vies humaines en mer, la région du Sahara dispose de 2 vedettes et 2 canots de sauvetage pour un coût global de 31,8 MDH. Une vedette et un canot seront redéployés incessamment respectivement sur le port de Tarfaya et le village de pêche Cap 7 à Boujdour. Une autre est encours d’acquisition pour le port de Boujdour pour un montant de 15 Millions de DH.

Quant au nombre de marins pêcheurs inscrits maritimes opérant dans la région du Sahara, ils sont au nombre de 7 237 personnes.


Infrastructures et ressources humaines des services en charge des pêches maritimes

Les représentations maritimes sont gérés par 145 personnes réparties comme suit :

peche11.bmp

Durant les 2 dernières années, 25 recrutements ont concerné la région du Sahara, soit plus de 70% des recrutements durant cette période. 50% des recrues sont des ingénieurs en halieutique et agroalimentaire et les autres 50% sont des profils adaptés à l’administration maritime.

Il est prévu en 2007, de renforcer les services maritimes de la région du Sahara par le recrutement de 12 ingénieurs représentant 100 % des recrutements prévus.

La couverture administrative de la région du Sahara est assurée par 3 Délégations à Laâyoune, Boujdour et Dhakhla, 7 sous Délégations à Tarfaya, Akti Lghazi et Lakraa, Ntireft, Foum El Bir, Punta Chica et Lamhiriz, et deux établissements de formation maritime à Laâyoune et Dakhla.


Les infrastructures des pêches


Plusieurs projets à caractère socio-professionnel ont vu le jour dans la région du Sahara ces dernières années. Ils sont soit en phase de réalisation soit en phase de finition. Il s’agit de :

. Point de débarquement aménagé (PDA) d’Amégriou :
Population cible : 250 pêcheurs
Montant : 14,5 millions de dh
Date d’achèvement : 2005
Actuellement, le PDA fait l’objet d’un partenariat avec l’Agence de développement des provinces du sud pour réaliser, entre autre la route d’accès (taux d’avancement 50%)

. Extension de la Délégation des Pêches Maritimes de Laâyoune
Montant : 4 millions de dh
Date d’achèvement : 2008

. Extension de la Délégation des Pêches Maritimes de Dakhla
Montant : 1,6 Million de dh
Date d’achèvement : 2008

. Concernant les équipements, le parc des véhicules a été renforcé par la dotation de la région du Sahara comme suit :
Laâyoune : 6 Véhicules utilitaires et 1 mini bus pour le personnel
Boujdour : 2 Véhicules utilitaires
Dakhla : 6 Véhicules utilitaires

Le tableau ci-contre résume les investissements effectués dans le domaine de la pêche par le Royaume du Maroc dans la région du Sahara depuis 1975:

Nature


Détail

Montant en dh

Constructions Administratives

Antenne médicale

Antennes médicles et bâtiment Administratif

1 475 751


Aménagement A.M.

160 000


Construction A.M.

250 000


Total AM


1 885 751


Délégations et sous délégation

Construction DPM

10 741 075


Construction DRAM

899 422


Extension DPM

3 916 846


Logement Fonction

875 000


Total DPM


16 432 343

Total Constructions Administratives


18 318 094

Équipements


Équipements

5 038 424



Véhicules

7 259 000

Total Équipements



12 297 424

Formation maritime


Construction EFM (financés clé en mains par l'équipement)

21 000 000



Subvention d'équipement aux EFM

26 700 000

Total Formation maritime



47 700 000

Programme National de l'Aménagement du Littoral (PNAL)


Construction PDA Amegriou

14 812 020

Total PNAL



14 812 020

Sauvetage maritime


Vedettes et canots de sauvetage

31 450 695

Total Sauvetage maritime



31 450 695

Surveillance maritime


Surveillance des bateaux de pêche par satellite

70 892 862



14 Avions de Surveillance

286 500 000

Total Surveillance maritime



357 392 862





Total des investissements dans la région du Sahara depuis 1975

481 971 095


Carte d'illustration :

PORTS DE PECHE.jpg
Source : Département de la pêche maritime (2007).






Services utiles

Calendrier des fêtes
jours fériés au Maroc
Fêtes nationales

1er janvier : ( nouvel an )
11 janvier : ( Manifeste de l'Indépendance prononcé en 1944 )
1er mai : (Fête du Travail )
30 juillet : ( Fête du trône - Aid el 3àrch )
14 août : ( Allégeance Oued Eddahab )
20 août : ( Anniversaire de la révolution du Roi et du Peuple 1953 )
21 août : ( Anniversaire de sa majesté le roi Mohammed VI et Fête de la Jeunesse )
6 novembre : ( l’anniversaire de la Marche verte )
18 novembre : ( Fête de l'Indépendance,retour d'exil de Mohammed V )

Fêtes religieuses

1er moharram : ( Jour de l'an de l'hégire,le premier jour du calendrier musulman )
les 12 et 13 rabii 1er : ( Naissance du prophète )
les 1er et 2 chawal : ( Aïd al fitr - fin du mois de ramadan )
les 10 et 11 doul hijja : ( Aïd al adha - fête du sacrifice )


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Les ministères au maroc

Premier ministre
http://www.pm.gov.ma/

La Chambre des Représentants-----
http://www.parlement.ma/
La Chambre des Conseillers-----
http://www.chambredesconseillers.org/


Le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération
http://www.maec.gov.ma/

Le Ministère de la Justice
http://www.justice.gov.ma/

Le Ministère des Habous et des Affaires Islamiques
http://www.habous.gov.ma/

Le Ministère de l'Aménagement du Territoire, de l'Eau et de l'Environnement
http://www.matee.gov.ma/
http://www.minenv.gov.ma/ (Dpt de l'Environnement)

Le Ministère des Finances et de la Privatisation
http://www.finances.gov.ma/

Le Ministère de l'Agriculture, du Développement Rural et des Pêches Maritimes
http://www.madrpm.gov.ma/
http://www.mpm.gov.ma/

Le Ministère de l'Emploi et de la Formation Professionnelle
http://www.emploi.gov.ma/

Le Ministère de l'Education Nationale,de l'Enseignement Supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique
http://www.men.gov.ma/
http://www.dfc.gov.ma/
http://www.cnr.ac.ma/

Le Ministère de la Culture
http://www.minculture.gov.ma/

Le Ministère de l'Equipement et des Transports
http://www.mtpnet.gov.ma/ (Equipement)
http://www.mtmm.gov.ma/ (Transport)

Le Ministère du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Economie Sociale
http://www.tourisme.gov.ma/
http://www.tourisme-marocain.com/ (Office National Marocain du Tourisme)

Le Ministère de la Santé
http://www.sante.gov.ma/

Le Ministère chargé des Relations avec le Parlement
http://www.mcrp.gov.ma/

Le Ministère de l'Energie et des Mines
http://www.mem.gov.ma/

Le Ministère de la Communication
http://www.mincom.gov.ma/

Le Ministère du Commerce Extérieur
http://www.mce.gov.ma/

Le Ministère du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité
http://www.social.gov.ma/
Le Ministère chargé de la Modernisation des Secteurs Publics
http://www.mmsp.gov.ma/

Le Ministère de l'Industrie, du Commerce et de mise à niveau de l'Economie
http://www.mcinet.gov.ma/

Le Ministère des Affaires Economiques et Générales
http://www.affaires-generales.gov.ma/

Le Ministère délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé des marocains résidant à l’étranger
http://www.marocainsdumonde.gov.ma/

Ministère délégué auprès du Premier Ministre chargé du Logement et de l'Urbanisme
http://www.mhu.gov.ma/

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Transports au maroc

http://www.royalairmaroc.com/
http://www.oncf.ma/
http://www.ctm.ma/
https://www.visitmorocco.com/fr





المغرب العربي

المغرب العربي

الجغرافية أقوى من السياسة: الوضع الجيومائي المغاربى فى خدمة الوحدة

لا يمكن أن نتغافل دور الماء فى التنمية العربية المنشودة، فهو أحد رهاناتها المستقبلية، لكن الوضع الحالى ينذر بكثير من الأخطار إن لم يكن مبعثا على القلق الشديد. إذ أن أغلب الدول العربية فى


سنة 2025 باستثناء العراق والسودان ستقع فى دائرة التصنيف الدولية التى ستعانى من ندرة الماء " 1000 متر مكعب سنويا للشخص"، بالإضافة إلى أن ثلث منها سينزل إلى مستوى 500 متر مكعب سنويا للشخص، وهو سقف كارثى بكل المعاني.

لذلك لا مناص من مراجعة العديد من البرامج الاقتصادية ومخططات التنمية الحالية فى العديد من القطاعات "الفلاحة والسياحة..."، لأن أى مشكلة فى الماء ستنعكس على الأمن الغذائي، وبالتالى على الاستقرار السياسى والاجتماعي..

على ضوء ما تقدم من أرقام فى المدخل، يصبح موضوع الماء رهانا سياسيا واقتصاديا بامتياز، بحيث يقتضى توفيره كما تدبيره التنسيق بين العديد من المستويات الاقتصادية والاجتماعية والتنموية والبيئية فى المغرب العربي. ناهيك أن التغيرات المناخية والحاجات المتزايدة فى تغذية شعوبه بالقياس إلى ارتفاع النمو الديموغرافى وتحسُّن مستواهم المعيشى بالتدريج، سيجعل من الماء لا محالة تحديا كبيرا يجب رفع مشكلة النقص فى كمياته منذ التسعينات، بالقياس إلى الحاجيات المتعاظمة وقلة موارده أو محدوديتها. لذا، هل تعتبر مشكلة قلة الماء فى المغرب العربى سببا فى اندلاع توترات نحن فى غنى عنها؟

وما هى انعكاساتها على التنمية؟ ناهيك أن الدراسات المناخية تضع منطقتنا بين المناطق التى ستعانى شحا كبيرا فى موارد هذه المادة الحيوية غير القابلة للتعويض. وبالتالى يرتفع خطر الحاجة إلى الخارج فى مجال التغذية وتوفير لقمة العيش؟ أسئلة نعرض رهاناتها بتفصيل بالنسبة لبلدان المغرب العربي.

وبالطبع إن واقع الأرقام الحالى عالميا، يؤكد أن الخطر الفعلى فى توفير الماء يبدأ فعليا مع توفر أقل من 1700 متر مكعب سنويا وبالنسبة للشخص الواحد، وهو وضع لا يحسد عليه فى أكثر من 80 دولة " إحصاء 1995"، لكن الأخطر يبدأ مع العد العكسى إن وصل الأمر إلى 1000 متر مكعب "= 2740 لتر يوميا"، حيث تتعمم الندرة ويعم القحط ويستفحل العطش، وهو الحال الذى سيصيب أكثر من 60 دولة سنة 2025. ومن ثم يفرض علينا الواجب التنبيه بأن المغرب والجزائر وليبيا وسوريا والأردن ومصر وتونس توجد مع الأسف فى هذه اللائحة. علاوة أن حالة الندرة المطلقة سيصيب فى مقتل بعض مناطق الأردن، العربية السعودية وجنوب الجزائر... بعد أن ينزل سقف التساقطات فيها إلى اقل من 500 ملم مكعب.

ذلك أن هذا التقدير لم يعتمد جزافا، بل هو مقياس علمى اهتدت إليه الأبحاث الهيدرومائية عبر ما أصبح يعرف بـ :مؤشر القلق المائي" "water stress" كغيره من مؤشرات القياس العالمية المعتمدة " مؤشر التغطية، مؤشر النمو،..."، إذ حددت صاحبته الفيزيائية السويدية "Malin Falkenmark" حالة الإنذار فى انخفاض المتوفر من الماء تحت سقف 1700 متر مكعب بالنسبة لكل شخص سنويا، أما حالة الندرة والخصاص "water scarcity" تكمن فى انخفاض المتوفر من الماء تحت سقف 1000 متر مكعب سنويا "2740 لتر يوميا" بالنسبة للشخص الواحد.

الجغرافية أقوى من السياسة

تشير المعطيات الجغرافية أن منطقتى المغرب والمشرق العربى تقعان بين خط 36 درجة شمال الحدود السورية التركية وخط 12 جنوب الساحل الجنوبى من شبه الجزيرة العربية. هذا بالإضافة أن حوض البحر الأبيض المتوسط يتداخل بقوة مع السواحل الشرقية، مما يسمح بتسرب كثير من الضغوطات الجوية الغربية. وبالتالى إن هذه المنطقة الجغرافية التى تبلغ 14 مليون كلم²، لا تخضع لنظام مناخى متشابه، بل هى حلقة وصل بين منطقتين: المنطقة الاستوائية وشبه الاستوائية المعروفة بوجود ضغوط عالية مستقرة من ناحية، كما تقع من ناحية أخرى فى المنطقة المتوسطية التى تتميز بمناخ معتدل يتميز بحركة ضغط رياح غرب شرقية بطريقة دورية.

بإيجاز شديد، تفرض هذه المعطيات الجغرافية القول بأن التساقطات المطرية تخضع فى مجملها للمناخ المتوسطي. فهى إن كانت تحدث فى فصول الخريف والشتاء، يبقى أن توزيعها يختلف من منطقة إلى أخرى وتتحكم فيه ثلاثة عوامل: خطوط العرض وتضاريس المنطقة وجملة من العوامل القارية "ناجمة عن ميزات مناخية متولدة من ضعف التأثيرات البحرية". فالتساقطات كثيرة بالقرب من الساحل، لكنها ضعيفة كل ما اتجهنا نحو الجنوب أو اتجهنا نحو شرق الشرق الأوسط.

والظاهر أن السمة العامة تتمثل فى أن مدة الصيف طويلة، فهى تستغرق ما بين 3 إلى 5 أشهر، لكنها تتجاوز 6 شهور كلما ابتعدنا عن الساحل: 5 شهور فى بيروت، 6 شهور فى الموصل العراقي، 8 شهور فى دمشق وأحيانا تصل 10 شهور فى بغداد.

مؤدى هذه الملاحظات المناخية والجغرافية أن نستنتج بأن التساقطات المطرية ضعيفة عموما، حيث لا تفوق فى معدلها السنوى 600 ملم فى المناطق الجنوبية من حوض البحر الأبيض المتوسط، لكن يمكن فى حالات استثنائية أن تفوق هذه التساقطات 1000 ملم فى بعض المناطق المتاخمة للساحل الشمالى من بلدان المغرب العربي. منه مثلا ما نشهده من كم التساقطات فى منطقة الريف " شمال المغرب" حيث تفوق 1000ملم فى جبال الريف " وتصل أحيانا 1700ملم فى قممه أو قمم جبال الأطلس العالية"، بحيث تبلغ أحيانا فى بعض قمم الأطلس المتوسط والعالى وأطلس شرق الجزائر 1352 ملم فى مدينة يكورن التى تقع فى منطقة القبائل و1773 ملم فى إدوغ الجزائريتين. وهو ما يوازيه فى لبنان وسوريا " جبل لبنان وجبل أنصاريا..".

واقع الأرقام

بيد أن هذه المناطق الرطبة قليلة، بخلاف كونها تمثل أقل من 7 بالمائة من المساحة فى بلد مترامى الأطراف كالجزائر، إذ لا تحصل ربع الأراضى الجزائرية الصالحة للزراعة على أقل من 600 ملم سنويا، مما يمثل 1 بالمائة من مجموع التراب الوطني، أما المنطقة التى تستقبل ما بين 400-600 ملم فحظها ليس أوسع من مساحة المنطقة المذكورة.

ومن ثم يتخذ الماء فى الجزائر طبيعة استراتيجية بالقياس إلى ندرته ودورة التساقطات المتقلبة والمختلة، ناهيك أن المياه الجوفية أو الموجودة على السطح تبقى مواردها محدودة، حيث أن المشاكل الديموغرافية وتوزيع الساكنة على التراب الوطنى " أكثر من 60 بالمائة من السكان يقطنون بالجهة الشمالية، هذا فى الوقت الذى لا تشكل فيه هذه المنطقة إلا عشرة بالمائة من مجموع التراب الوطني"، يفرض جهودا جبارة فى تدبير احتياجات المجال الحضرى واتخاذ إجراءات صارمة فى استعمال الاحتياطات، إن رغبت الجزائر تحقيق تلبية حاجياتها فى أفق سنة 2012. ناهيك عن وجود ضعف فى التعبئة وسوء المعالجة بفعل نقص محطات التطهير وتلوث المجمع منها.

بلغة الأرقام الصعبة ثمة محددات طبيعية وكيفية توزيع الساكنة تلعب دورا كبيرا فى إشكالية الماء فى الجزائر، فمن جهة إن منطقة الشمال الغنية بالتساقطات المطرية نسبيا، تمثل 7 بالمئة من مجموع التراب الجزائرى الواسع، أى 166.721 كلم² ، تحظى فيه بنسبة 92 بالمائة من التدفقات المطرية.

هذا مع العلم أن الجزء الخاص بالتساقطات المطرية المهمة والتى تفوق 700 ملم/ سنويا يخص فقط 30.10 كلم مربع أى بنسبة 7 بالمائة من الأحواض المائية، كما أن هناك11 حوض مائى "إحصاء 1994 " فى شمال الجزائر تغطى 130.000 ألف كلم². ومن جهة أخرى تتركز نسبة 60 بالمائة من السكان فى هذه المنطقة " المصدر: المكتب الوطنى للإحصاء، 1994".

والواقع أنه يمكن تعميم هذه الحالة فى مجموع الدول العربية، باستثناء مناطق فى المغرب أو الجهة الجنوبية من السودان التى تستقبل تساقطات مطرية مهمة، وهى ناجمة بالأساس عن المناخ الاستوائى فى الحالة الثانية. لذلك إن ما نشهده فى الغالب الأعم من كم التساقطات، أنها تتراوح بين 100 و400 ملم تشمل كل من الهلال الخصيب والساحل الليبى والهضاب العليا المغاربية، بينما هناك مساحات صحراوية شاسعة تستقبل أقل من 100 ملم.

أضف إلى ذلك أن الصحراء فى المغرب العربى قريبة جدا من الساحل المتوسطي، فهى لا تبعد أكثر من 400 كلم فى حالة الجزائر، بينما فى أحيان كثيرة هى ملتصقة بالساحل كما فى حالة ليبيا ومصر.

وبالتالى أنه إذا استثنينا حالة لبنان، فجميع الدول العربية تضم داخل حدودها نسبة عالية من الأراضى الصحراوية، حيث تمتد إلى حوالى 700.000 ألف كلم² ، أى نصف المساحة الإجمالية من عموم البلدان العربية، منه أن مدينة الكويت لا تستقبل أكثر من 111 ملم من التساقطات سنويا، بينما فى الرياض تصل بالكاد إلى 82 ملم، وفى مدينة جدة 25ملم، بينما فى عدن تهبط إلى 39 ملم. ناهيك أنها فى القاهرة لا تتعدى 22 ملم، وتبلغ فى مدينة توغورت فى الجزائر 60 ملم.

ناهيك أن هذه التساقطات المطرية غير منتظمة، مما يعنى أن حجم الكميات التى يمكن أن نراهن عليها سنويا هى أقل من 10 بالمائة فى المتوسط العام، بينما فى حالة أمريكا الشمالية تتراوح بين 60 و 80 بالمائة شرقا، وتقدر ب%30 بالمائة غربا.

الأمر الذى يؤثر مما لاشك فيه على مواعيد الموسم الفلاحي، بحيث أن سقوط ما بين 250 ملم إلى 350 ملم يجعل ممكنا بكثير من الحظ بعض زراعات القطانى الجافة، لكن دون هذه الكمية ليس هناك مفر من اللجوء إلى الرى والسقي. وبناء على ما تقدم نرى من الضرورى الإشارة إلى واقع الأرقام الحالية والمستقبلية فى كميات المياه العذبة " المتوفرة سنويا وبمقياس متر مكعب للفرد الواحد سنويا" حتى يتبين حقيقة الخطر الذى يهدد العديد من الدول العربية منذ عدة سنوات من الرصد والملاحظة:

- الجزائر:1691 م³ سنة 1950، 750 م³ سنة 1990، 527 م³ سنة 1995، 313 م³ سنة 2025.
- تونس: 1105 م³ سنة 1950، 530 م³سنة 1990، 434 م³ سنة 1995، 288 م³ سنة 2025.
- ليبيا: 583 م³ سنة 1950، 160 م³ سنة 1990، 111 م³ سنة 1995، 47 م³ سنة 2025.
وبإيجاز شديد، يلاحظ أنه فى حالة المغرب ستهبط إلى 750 م³ سنة 2025 ، وفى مصر إلى 607 م³ سنة 2025 ، العربية السعودية: 107 م³ سنة 2025، اليمن: 131 م³ سنة 2025، الأردن: 144 م³ سنة 2025، الكويت:55 م³ سنة 2025، إيران:916 م³ سنة 2025، الصومال:570 م³ سنة 2025. فلسطين:270 م³ سنة 2025. " المصدر: "Bilan du Monde2004.

الوضع الجيومائى المغاربى فى خدمة الوحدة

من النادر فى العالم العربى أن يطرح موضوع الماء نفسه بمعزل عن التجاذبات السياسية والجيوسياسية الموروثة عن الحقبة الاستعمارية، إذ أن الأمر جد معقد فى حالة كل من دجلة والفرات والنيل ونهر الأردن والليطاني... بحكم الرهانات الجيوسياسية والمصالح المحيطة بها. إلا أن الوضع فى المغرب العربى يتميز عن ذلك مطلقا، بحيث ثمة مشاكل مرتبطة فى قلة التساقطات، لكن توزيع الماء يظل محصورا فى نطاق كل دولة على حدة.. إذ ليس ثمة نهر يتوزع بين بلدانه أو يخترق حدودها، مما يجعل حدوث صراع على اقتسام موارده ممكنا. لكن هذه المزية توجد بجوارها بلية تفيد بأنه ليس بإمكان أى بلد بمفرده أن يواجه قلة التساقطات المطرية وازدياد الجفاف والتصحر وتوفير حاجياته الغذائية بإمكانياته الخاصة فحسب. وبالتالى إن غياب موارد مالية كبرى على عكس حال دول الخليج، يصبح التعاون فى الأمن المائى والغذائى بين بلدانه أمر يفرضه منطق المصالح المشتركة.

إجمالا فى المعدل العام تقدر موارد المياه العذبة فى المغرب العربى ب53 مليار متر مكعب " المغرب، الجزائر، تونس"، مما يجعلها فى صف الدول التى لا تتوفر على احتياطات مهمة كما أسلفنا، إن لم يكن أقل من 1000 متر مكعب، وهو وضع يجعلها فى خانة الدول التى ستعانى من قلة الماء لا محالة، بحيث لا تفوق الكمية 793 متر مكعب للشخص سنويا، بينما نعيد التذكير بأن المؤشر الدولى يحدد أن الاكتفاء يجب أن لا يقل على 1700 متر مكعب سنويا للشخص. وبالتالى إن هذا الرقم يصنف كل من دوله الخمسة فى خانة الدول التى ستعانى من خصاص مهول فى الماء، لاسيما أن الأرقام المستقبلية تشير أن سكانه سيصلون فى أفق 2025 أكثر من 100 مليون نسمة. هذا فى الوقت الذى سيتراجع معدل المياه العذبة إلى 538 متر مكعب سنويا للشخص.

ناهيك أن هذا الرقم يبقى مفرطا فى التفاؤل بالقياس إلى تباين التساقطات بين مناطق المغرب العربي، فالاختلاف شاسع بين مناطق الأطلس المغربية وباقى المناطق الأخرى.

والحال أن المغرب يتميز نسبيا فى هذه النقطة، بخاصة أن يتوفر على 30.000 مليار متر مكعب، مما يجعله الأوفر حظا، حيث يبلغ المعدل العام أكثر من 1064 متر مكعب سنويا للشخص بسبب التساقطات المطرية التى تأتيه من المحيط الأطلسي. لكن يبقى أن المتوتر منها على المدى الطويل لا يفوق النصف " 16،5 مليار متر مكعب"، ومن ثم إن القلق يكمن فى أرقام التخمينات المستقبلية التى تنذر بأن تنحصر فى 12،5 مليار متر مكعب.

وهو أمر يقلل من هامش المناورة لديه ما دام بأنه فى حاجة إلى ثلاثة أرباعها حاليا. وبالعودة إلى حالة للجزائر نجد أن اغلب التساقطات تأتيه من جهة حوض البحر الأبيض المتوسط وما يسحبه من الأحواض الجوفية.، لكن إمكانيتها ضعيفة وتنحصر فى 19 مليار متر مكعب، أى حوالى 638 متر مكعب سنويا للشخص الواحد. بالإضافة ثمة تباين شديد بين الغرب ـ الغنى بالأحواض والمياه الجوفية، بينما تقل فيه التساقطات ـ والشرق الذى تسيل فيه أغلب الأنهار " الرحومل "910 مليون متر مكعب"، الصومام "700" وبعض الوديان الصغيرة فى قسنطينة "910 مليون متر مكعب وإيسر "520".

فوحده نهر شلف يتميز بصبيب عال فى الغرب "1540 مليون متر مكعب".لذا ثمة نقص كبير فى الغرب الجزائرى ، كما لا ننسى ضياع كميات كبيرة منه فى الشرق. علاوة على سمة عامة يتميز بها الوضع الهيدرومائى الجزائرى تكمن فى انخفاض نسبى فى الكميات المسحوبة بالنسبة للحجم المتواتر من التساقطات نظرا للتأخير الحاصل فى إمكانية تعبئة جميع موارد الجزائر المائية. أما الوضع فى تونس فأن إمكانياتها أقل حجما مما عليه عند جاريه الشقيقين، فهى لا تتعدى 468 مترا مكعبا سنويا للشخص. هذا على الرغم من أن البلد قام بمجهود جبار فى تقنين جميع الموارد المائية، الجوفية منها كما السطحية، لكن ما يلاحظ أن نسبة السحب وصلت 88 بالمائة منها. الأمر الذى يعنى أن هامش المناورة لديها جد ضيق فى المستقبل.

والحال أن نسبة حجم الموارد المائية الجوفية تقارب حجم المياه السطحية، حيث يلاحظ أن 80 بالمائة من المياه السطحية تقع فى الهضاب الجبلية الشمالية الغربية، بينما 91 بالمائة من الحاجيات تتمركز فى الشريط الساحلى حيث تتجمع المدن والمناطق الصناعية والنشاط السياحي. لذا كان لا بد من نقل كميات كبيرة من واد مدجردة "1000 مليون متر مكعب" ومن الوديان الساحلية فى الشمال "550 مليون متر مكعب" أو من إيشكول "265 مليون متر مكعب". بخلاف الاستهلاك الكبير من المياه الجوفية المتواجدة بكثرة فى الشمال ووسط البلاد، حيث تقدر كميات السحب 700 مليون متر مكعب. وهو ما يؤكد أن الاحتياطات فى المياه العميقة تقع فى الجنوب لكن الطلب عليها قليل، بالقياس إلى مياه الشمال الجوفية "59 بالمائة من الإمكانيات معبآة"، لكن عملية نزْح المياه تتطلب تقنيات حفر معقدة وباهظة التكاليف.


إجمالا، إن البلدان الثلاثة تتوفر على كميات متفاوتة الأهمية تتخللها مستويات الحصول عليه بطريقة متباينة، يمكن إيجازها فى ما يلي: ضعف الإمكانية الهيدرومائية، عدم انتظام التساقطات الموسمية أو بين السنوية، سوء توزيع بين الجهات، تكاليف باهضة لاستخراج المياه العميقة. مما يجعل منها أهم المعيقات التى تتطلب من بلدان المغرب العربى رفعها. بيد إن الوضع قلق للغاية بالقياس إلى الحاجيات المتزايدة على الماء، هذا فى الوقت الذى تدرك دوله جميعا بأن تحقيق الأمن الغذائى يتطلب بالضرورة توسيع مساحات الأراضى المسقية، علاوة على ارتفاع الاستهلاك فى المناطق الحضرية بشكل صاروخي.

والتحدى الذى يواجهه المغرب العربى فى الأمن الغذائى ناجم عن تنامى العامل الديموغرافى بنسبة تتراوح ما بين 2،8 بالمائة إلى 3 بالمائة سنويا، مما يعنى فى علم الإحصاء أن عدد السكان سيكون ضعف ما هو عليه اليوم سنة 2025. إذ أن التحسن فى مستوى معيشة السكان منذ الاستقلال ساهم إلى حد كبير فى ارتفاع نسبة المواليد، بحيث إذا كان الناتج المحلى الخام للبلدان المغربية غداة الاستقلال يتراوح بين 3 إلى 400 دولار، فإنه ارتفع اليوم إلى ما بين 1000 و2300 دولار.

لكن ما نود الإشارة إليه أن هذه البلدان ما زالت تشترك جميعا فى مستوى معيشى منخفض، بحيث تشكل النفقات الغذائية ما بين 40 إلى 50 بالمائة من نفقات الميزانيات العائلية أو أكثر. لذا إن أى ارتفاع فى الدخل يترجم بطريقة فورية فى تحسين مستوى الغذاء عائليا. وهو ما نشهده من خلال ارتفاع نسبة السعرات الحرارية من 2200 وحدة حرارية إلى أكثر من 3000 وحدة حرارية حاليا. ومن ثم إن الطلب على الغذاء كما وكيفا يرتفع بوتيرة متصاعدة وأكثر حدة من النمو الديموغرافى الذى يظل هو الآخر مرتفعا.

هذا فى الوقت الذى نشهد فيه تغييرا فى العادات الغذائية داخل المدارات الحضرية المتنامية، فالإقبال على المواد الغذائية التجارية يتزايد، بحيث غير سكان المدن الكثير من عاداتهم الغذائية باستهلاكهم مواد جديدة، حيث تركت البورجوازية الصغيرة والمتوسطة نماذج الاستهلاك التقليدية واقتربت كثيرا من النماذج الغربية "هلاليات الفطور فى الصبح، خبز بالشكولاتة، الخبز الناعم... استهلاك اللحم والخضر والفواكه والمشروبات الغازية تتزايد".

الأمر الذى لا يجعل الطلب يرتفع فحسب، بل يتنوع كما وكيفا. غِب هذه التحولات الديموغرافية والاستهلاكية، ما تزال قدرات الإنتاج الفلاحى المغاربية أبعد من أن تستجيب للطلب المتزايد أو تحقق اكتفاء ذاتيا. ذلك أنها أبعد من تحقيقه بكثير، منه أن إنتاج الحبوب المصدر الغذائى الأساسى فى حياة ساكنة البلدان المغاربية انتقل من 6 ملايين طن "فى مرحلة 61-65" إلى 9 ملايين طن فى مرحلة "1991-1995"، أى بنسبة نمو تصل إلى 1،56 بالكاد، بينما تزايد عدد سكانه ثلاثة مرات! ومن ثم لجأت جميع دول المغرب العربى مكرهة ومنذ سنوات طويلة إلى استيراد المواد الغذائية الأساسية التى لا يمكن لها التحكم فيها بتاتا.

إذ أن حجم الأطنان المستوردة تضاعفت ستة مرات خلال خمسة وثلاثين سنة، بخاصة فى استيراد الحبوب الذى فاق حجمه تسعة مرات عما كان عليه فى الماضي. بالإضافة، لا يخفى أن ثمن طن من القمح فى سنوات الستينات ارتفع ثمنه ثلاثة مرات حاليا أو أكثر . الأمر الذى يخول حق القول بأن دول المغرب العربى تستورد من الحبوب أكثر مما تنتج، مما نخمن معه تباعا الخلل الحاصل فى الميزان التجارى عندما تمثل المواد الغذائية الأساسية نسبة قد تصل إلى 30 بالمائة من الواردات بصفة إجمالية.

والحقيقة أن الجزائر توجد فى وضعية صعبة للغاية، إن يستورد البلد نسبة 70 بالمائة من حاجياته الغذائية الأساسية! هذا فى الوقت الذى تشير فيه جميع المؤشرات بأن الطلب على المواد الغذائية الأساسية مرشح للارتفاع من جديد، كما أن الارتفاع الذى تعرفه السوق الدولية فى مواد أساسية كالحبوب والحليب والسكر تنذر بقلاقل اجتماعية خطيرة. والواقع أن كل التوقعات فى دائرة اللون الأحمر، ما يدفعنا إلى قرع أجراس الخطر من مغبة حدوث ما لا يحمد عقباه: إذ ارتفع الطلب على الحبوب فى حالة الجزائر من 4 مليون طن ونصف تقريبا فى سنة 1985 إلى أكثر من 7 ملايين سنة 2000، ومن المتوقع أن يصل الطلب إلى 11 مليون ونصف سنة 2025. أما فى المغرب ازداد الطلب على الحليب من 796.000 ألف طن إلى مليون و 184.000 طن سنة 2000 ومن المرجح أن يصل إلى مليونين طن سنة 2025. علاوة أن الطلب على السكر فى تونس ارتفع من 186.000 طن إلى 251.000 طن وسيصل إلى 351.000 طن.

لذا فإن رفع تحديات الأمن الغذائى تتطلب قدرات وإمكانيات تفوق قدرة كل بلد على حدة، وما لم تقتنع النخب المغاربية الحاكمة بأن الخروج من نفق أزمة الأمن الغذائى المعلنة سنة 2025 ـ بوضوح لا يقبل الجدل فى جميع بلدانها دون استثناء ـ يتطلب تكاملا أو اندماجا بين قدراتها. وعكس ذلك لن تستطيع رفع هذا التحدى مهما كانت العزيمة الوطنية فى أى بلد. ومن الملاحظ أن الحكومات وعيا منها فى السابق بهذه الخطورة، حاولت اللجوء إلى الرفع من مساحات الأراضى المسقية على حساب الأراضى البورية، أملا منها فى تحسين معدل المردودية فى الهكتار الواحد والزيادة فى فرص العمل. لكن هذا الحل على الرغم من فوائده ومزاياه العديدة التى لا يمكن إنكارها، فإنه حاليا وصل إلى الباب المسدود. إذ أن التقنية المعتمدة فى حينه كانت تتمحور على إنشاء سدود – خزّانات مائية وضعت على عاتقها سقى الأراضى المستصلحة. غير أن محدودية وعدم انتظام التساقطات يبقى منسوب المياه التى يمكن حصرها فى السدود صغيرا، وهو أمر لم يثبت نجاعة كبيرة إذا استثنينا وضع المغرب الذى تلعب فيه السدود دورا رائدا.

وتجدر الإشارة إلى الآفاق الواعدة التى يفتحها مشروع النهر الصناعى فى ليبيا، وهو يحاول رفع تحدى المناخ والبيئة الصحراوية المترامية الأطراف، حيث كان الرهان فى البداية على خلق قطاع فلاحى وسط الصحراء يتم سقى مساحات أراضيه المستصلحة عبر المياه الجوفية. وإذا كان من المتعذر فى الوقت الحالى استعمال المياه الجوفية فى عين المكان، لجأت ليبيا إلى سحب مياه الصحراء إلى الساحل رغبة منها فى إنعاش القطاع الفلاحى على الساحل الليبى وإمداد مدنه بالماء الصالح للشرب.

ومن ثم فإن التحديات التى كان على النهر الصناعى رفعها، هى بحجم العنقاء. إذ أن ضخامة التكاليف المرصودة قياسية بكل معانى الكلمة "30 مليار دولار"، إذ وضعت ليبيا لبنات بناء النهر الصناعى بالتدريج "منذ سنة 1983"، وهى حاليا فى طور المراحل الأخيرة من البناء، حيث تنقل مياه الصحراء الجوفية عبر 4000 كلم من القنوات الممتدة تحت الأرض، وتحمل أكثر من مليارين متر مكعب من الماء.

والجدير بالذكر أن قنوات عملاقة امتدت من أحواض سرير وكفرة وتزرزو نحو خزان أجدبية الضخم، كما تم إيصال ماء الأحواض إلى كل من مدينة بنغازي، سرت وبريغة وطرابلس، كما أن هناك مجهودا متواصلا فى الجزء الثانى من المشروع يمكن من وصل بين فزان وطرابلس "1000 كلم". حيث من المنتظر فى النهاية سد حاجيات المدن، كما سقى 250.000 ألف هكتار فى مناطق بنغازى وسرت وجفارة، مما يعيد الحيوية إلى المناطق الفلاحية التى أنهكها المعمرون الإيطاليون، بخلاف سقى مناطق جديدة تصل إلى 180.000 هكتار منها.

وهو ما سينعش بحق القطاع الفلاحى الليبى من دون شك، حيث ليس هناك من مشروع يضاهى هذا المشروع فى العالم العربى قاطبة، غير محاولة السعودية استصلاح أراضى صحراوية فى محاولة تحقيق أمنها الغذائى من الحبوب. إجمالا، يبقى أن نشير الى أنه على الرغم من الفوائد المنتظرة والكبيرة من هذا المشروع، فإن 70 بالمائة من المياه المستعملة فى ليبيا مواردها غير مجددة، ناهيك أن تكلفة جلب الماء من الأحواض الجوفية الصحراوية مرتفع نسبيا " ما بين 1 دولار إلى 1،3 دولار للمتر المكعب". لكن رفع تحديات ليبيا الغذائية وعدم الاقتصار على الخارج، يبقى الهدف الأول من هذا الاستثمار الكبير، بالقياس إلى مدة حياته الممكنة " مائة سنة تقريبا"..

الحلول والبدائل

وإذا كانت هذه الأرقام تؤكد بما لا يدع مكانا للشك أن المغرب العربى يعيش حالة من "القلق المائي" مع بعض الاختلافات الطفيفة، بالقياس إلى معدل قوى فى النمو الديموغرافى والتحسن المتصاعد فى مستوى معيشة المواطنين نسبيا، فإن وضع الجزائر وتونس صعب عما هو عليه الحال فى المغرب، ما لم تتخذ المزيد الإجراءات الوقائية لحماية الثروات المتاحة وتوفير بدائل. إجمالا، يجب مراجعة السياسات الاقتصادية التى لم تدخل فى حساباتها قضية الماء " بخاصة فى الجزائر"، أو تلك التى جعلت من الماء عنصرا فى تنويع مصادر الاقتصاد الوطني، لكن دون الانتباه إلى تداعيات استهلاك قصوى كما حدث فى المغرب من استغلال كبير فى الماء فى فلاحة التصدير "الحوامض..."، أو ما يفرضه متطلبات استهلاك القطاع السياحى المرتفعة. وكلاهما يستهلكان كميات جد كبيرة من مخزون المياه الحلوة.

- أولى الإجراءات تتمثل فى اتخاذ سلسلة من الإجراءات والتدابير المستعجلة، لأنها من حسن الحظ متوفرة وتتطلب فقط إرادة سياسية صلبة تهدف إلى تقليص كميات لا باس بها من التبذير الحاصل " نسبة الضائع من المياه فى القنوات تصل 35 بالمائة فى المغرب و30 بالمائة فى تونس، أما الوضع فى الجزائر فهو جد كارثى للأسف الشديد...".

- ثانيا إعادة توجيه الاقتصاد الوطنى نحو قطاعات مقتصدة فى الماء ـ وأقل تلويثا ـ عما هو عليه الأمر فى قطاعى الفلاحة والسياحة " المغرب وتونس" أو قطاع البيتروكيماويات " الجزائر وليبيا". والواقع أن حالة القلق الهيدرومائية المشتركة تفرض على جميع البلدان المغاربية بدون استثناء، التعاون من أجل توفير تكاليف ومضاعفات مواجهة الخصاص الذى بدا يلوح فى الأفق، ناهيك عن الرفع من الإمكانيات المائية المتوفرة ـ أو على الأقل الحفاظ على المعدلات الحالية فى أفق 2025 – كما تحسين استعماله وترشيده بالنسبة لعموم السكان. وإذا أخذنا بعين الاعتبار العديد من الدراسات الجيولوجية فى مجلات متخصصة ك: "Revue des sciences de l’eau, N°3-4, 2003" و"Horizons maghrébins, N°53,2005" أو "International Water Journal, N°4-2007" ثم "Les Cahiers de l’orient, N°44,1996"، يتضح بأنه إذا أردنا تحقيق كفاية مائية تتناسب مع ارتفاع وتيرة النشاط الفلاحى والصناعى وحاجيات السكان المنزلية فى عموم بلدان المغرب العربي، تفيد أن المغرب وتونس والجزائر وليبيا فى أقصى الحالات، يمكنهم بسهولة تخصيص اعتمادات مالية لا تتجاوز مليار 500 مليون يورو، لكى يتم ضمان توفير ما بين 500-600 متر مكعب سنويا للشخص فى كل من الجزائر وتونس، وما بين 700-800 ملم مكعب فى حالة المغرب، أما فى ليبيا يمكن أن تصل إلى 250-350 ملم مكعب. وهو أمر لا يمكن أن تحلم به بلدان المغرب العربى فى أفق سنة 2025 إذا استمر الوضع كما هو عليه الحال. ومن المفيد القول بأنه من السهل جدا فى حالة المغرب وتونس بعامة، وليبيا والجزائر "بفضل العائدات النفطية" بخاصة، أن يوفروا معا المبلغ الضرورى لكى يتم تلبية حاجيات شعوبها من الماء الصالح للشرب.

ناهيك أن وضع الجزائر تتميز خطورته أكثر من غيره "بالقياس إلى مجهود ليبيا فى النهر الصناعى العظيم ، وبالقياس إلى تخصيص المغرب مبلغ 100 مليون يورو من ميزانيته العامة من أجل ضمان 750 متر مكعب سنويا لأى مواطن فى أفق سنة 2020، كما محاولة بحثه عن 200 مليون يورو أخرى سنويا وإلى غاية 2020" من أجل تلبية حاجياته الضرورية فى قطاع الماء. والواقع أنه من الغريب أن تتوفر عائدات تعدت 80 مليار دولار فى احتياطى الصرف فى الجزائر، بينما ما يزال يعانى 29 بالمائة من السكان النشطين من البطالة، كما وجود نسبة تعدت 30 بالمائة من السكان الذين يعيشون تحت خط الفقر. بخلاف أن النفقات العسكرية الجزائرية ما لبثت أن ارتفعت كثيرا فى الآونة الأخيرة بدون مبرر؟

ومن منا لا يذكر فى هذه الحالة، كيف يمكن أن نتصور عدم وصول الماء إلى البيوت فى كثير من المدن الجزائرية، ناهيك أنه إذا وصل فلا يتعدى صبيبه ساعتين أو ثلاثة كل ثلاثة أو خمسة أيام، بخاصة فى العاصمة ذاتها.

وهو أمر متوارد ذكره باستمرار فى جميع الصحف الجزائرية دون استثناء ولا حاجة للإطالة فيه، فمع كل فيضان يحدث فى العاصمة أو تصاعد فى درجات الحرارة، يترتب عنه كثير من الاحتقان فى قنوات الماء، بفعل تقادم مجارى وقنوات صرف المياه، كما انعدام وجود كاف فى محطات التقاط التساقطات المطرية، بحيث لن نصادر على المطلوب إذا قلنا أن أغلبها عتيق ومتآكل، يرجع تاريخه إلى الاستعمار الفرنسي. غير أن المشكلة كما يقر الجميع، لا تكمن فى توفير الاعتمادات المالية فهى متوفرة. لكن المشكلة الكبيرة تكمن فى غياب الإرادة السياسية لدى العديد من أجهزة الدولة وضعف التنسيق بينها، مما دفع محافظ البنك المركزى الأسبق " صحيفة لوموند الفرنسية بتاريخ 08 فبراير 2002" إلى القول: "بأن الجزائريون على وشك الموت عطشا، بينما سد تقسبت "Taksbet" يوجد على بعد 130 كلم من العاصمة ومملوء عن آخره بالماء. ذلك أن المشكلة تكمن فى غياب قنوات تنقل وتستغل هذا الماء.

لماذا؟ منذ أربعة سنوات ونحن لم نفصل بعد فى منهجية آليات منح عروض السوق! ناهيك، أن غياب إدارة اقتصادية ونقص الخبراء وعدم الكفاءة واقتصاد الريع فى الأمد القصير، يجعل كل هذه العوامل مجتمعة تؤدى إلى نظام تدمير ذاتى للقيم تتواصل إلى ما لانهاية فى الجزائر". وبالقياس إلى وضع المغرب وتونس المتقاربين فى إمكانيات التوفير المالية، فإنه فى تونس يمتاز دخل المواطن فيها بضعف دخل المواطن المغربى "أكثر من 2000 دولار فى تونس، بينما فى المغرب 1180 دولار سنة 2003". لذلك لا يتطلب الأمر توفير المبالغ المالية المطلوبة من أحل الإبقاء على نسب الماء المتوفرة للمواطن حاليا فحسب، بل مراجعة الأولويات فى السياسات الاقتصادية الحالية، نخص بالذكر منها تشجيع التقنيات والممارسات التى تقلل من "تبذير " الماء بقصد أو بغير قصد.

وحتى لا نبقى فى إطار التوصيف الموضوعى للمشاكل، نجازف بطرح العديد من الحلول التى تمكن تونس والمغرب من تلافى حدوث أى نقص فى المياه وتلبية حاجيات المواطن بنجاح فى أفق 2025. ومن ثم يمكن فى حالة المغرب اعتماد ثلاثة إصلاحات تمكن خزينة الدولة من الحصول على 10 ملايير درهم ـ مليار يورو ـ "يخصص منها النصف إلى الصندوق الوطنى للماء"، بينما فى تونس يمكن الحصول عبر مصدرين مختلفين على 500 مليون يورو.

وبالتالى ما السبيل إلى ذلك:

أ- دون أن نخوض فى حيثيات ومكونات إصلاح ضريبى شامل "توسيع أداء الضريبة ليشمل أنشطة قليلة لا يؤدى عنها ضرائب أو ضرائبها قليلة، كما إحداث ضريبة حول الثروات الكبرى، وضريبة على الإرث العيني، كما إصلاح الضريبة العامة حول الدخل فى إطار الرفع من معدلاتها بالنسبة للأجور العليا ومكافحة التهرب الضريبى والغش" فى المغرب العربي، يكون أكثر عدالة ويستجيب لضرورات التنمية الوطنية فى المغرب وتونس، نقترح ما يلي:

ب- إعادة سن الضريبة حول عائدات المنتوجات الفلاحية، مما يمكن من الإضافة إلى الميزانية العامة للدولة ما بين 1 إلى %1،5 بالمائة من الدخل الوطني، أى حوالى 600 مليون يورو. هذا مع العلم أن المعفيين من الضرائب هم فى غالب الأحيان من كبار مالكى الضيعات الزراعية، ويشتغلون أيضا فى قطاع موظفى الدولة. مرد هذا الاختيار أن الأنشطة الزراعية التى يتعاطونها تصديرية وتستهلك كميات كبيرة عن الماء المتوفر.

ت- تعتبر السياحة فى المغرب وتونس قطاعا مهما بالنسبة لاقتصادياتهما، لكن كما نعلم أن قطاع السياحة يستهلك كميات كبيرة من المياه، بحيث تشير التقارير بأن منسوب المياه الجوفية حول مدينة أغادير المغربية " أحد أكبر المدن السياحية فى المملكة" قد انخفض كثيرا، لذا نرى من اللازم سن ضريبة سياحية حول الماء يمكن اقتطاعها من أثمان تذاكر الطائرات أو عن حجوزات المبيت فى الفنادق "يقترح بعض الاقتصاديين استخلاص 5 يورو عن كل تذكرة و2 يورو عن المبيت الفندقي"، بحيث من السهل جمع مبالغ مهمة بالقياس إلى حجم السياح الذين تستقبلهم تونس "4،5 مليون سائح" والمغرب فى شهر الصيف "3 مليون سائح". وهنا لن نفعل أكثر من إعادة التوازن بيننا والجارى به العمل فى الاتحاد الأوروبى أو الولايات المتحدة الأمريكية وكندا، بخاصة أننا نؤدى وفق نظام الفيزا المعتمد حاليا، حوالى 50 يورو فى المعدل، مما يعنى أن التونسى والمغربى والجزائرى والليبى والموريتانى يؤدى فى الواقع ضريبة عن دخوله للمجال الترابى الخاص بهذه البلدان الغربية.

ث- مراجعة اتفاقيات الشراكة بين بلدان المغرب العربى والاتحاد الأوروبي، بخاصة أنها فى الوقت الحالى تؤدى إلى مضاعفة سوق البطالة وازدياد معدلات الفقر. فسياسات فتح الأسواق وتحرير الأسعار ستؤدى إلى خسارة %3 بالمائة من دخله الوطنى الخام فى أفق سنة 2012، أى ما يمثل بين 600 مليون-700 مليون يورو من حقوق الجمرك المستخلصة اليوم.

ذلك أن مراجعة اتفاقيات الشراكة غايتها الأساسية حماية النسيج الصناعى المحلى من التداعيات المدمرة على سوق الشغل ودخل المواطن من جراء فتح الأسواق الوطنية على مصراعيها أمام شركات أجنبية، لا تملك صناعتنا وشركاتنا أى فرصة للمنافسة أمامها بتاتا.... وكما يظل الهدف منه أيضا حماية بعض القطاعات الاقتصادية المهددة " النسيج، الزراعة القروية..." وتوفير بعض العائدات العمومية الحالية. وبالتالى إن إعادة تطبيق حقوق الجمرك أو على الأقل وقف التقليص فيها حول بعض المنتوجات، يمكن من توفير ما بين 200-300 مليون يورو فى الخزينة العامة.

والحال أنه يمكن فى وضع تونس عبر تطبيق إجراءات مماثلة أن تستفيد الدولة فى مجال قطاع السياحة من عائدات تبلغ 112 مليون يورو " 25 يورو فى المعدل العام عن كل سائح مضروبة فى مجموع 4،5 مليون سائح"، كما استخلاص ما بين 150 مليون يورو - 200 مليون يورو كنتيجة منطقية من وقف الإعفاء الضريبى حول بعض الواردات التى تمثل خطرا على بعض المنتوجات المحلية "الصناعات النسيجية المحلية".

والواقع أن هذه الخطوط العريضة ستكون أكثر قوة فى حالة تبنيها من قبل دول بلدان المغرب العربى مجتمعة، بخاصة من منظور اقتصادى متكامل إذا رغبت دوله أن تقضى على "البطالة، الأمية والفقر" قبل أن ينضاف إليها خطر ندرة الماء بالنسبة للعديد من المواطنين. فى حين إن مشروع خصخصة الماء الذى ينادى يه البنك العالى منذ 1990، بخاصة تفويض جميع قطاعات خدمات الماء واستغلالها من قبل شركات خواص بالكامل، لا نرى فيه خيرا مطلقا أو شرا مطلقا

ديوان اصدقاء المغرب